Histoire
du vignoble du Sud-Ouest
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L’implantation
de la vigne dans la vallée
aveyronnaise du Tarn remonterait
à l’époque
gallo-romaine.
Au
IXème siècle
La
viticulture se développe,
à partir du Moyen-Âge,
sous l’impulsion de l’église
féodale.
Des donations de parcelles de
vigne aux églises et monastères,
datant du IXème siècle,
constituent les premières
traces écrites de l’existence
du vignoble.
Au
XIVème siècle
1316
Jacques DUÈZE (né
en 1244 à Cahors, mort
en 1334 à Avignon), est
élu Pape au conclave à
Lyon (mars à Août
1316). Le pape était âgé
de 72 ans. Dans Lyon en liesse,
le nouveau pape est couronné
le 5 septembre et choisit le nom
de Jean XXII.
Pape Jean XXII installé
à Avignon dès 1316
et qui fit appel à des
vignerons du Sud-Ouest pour réaliser
le vignoble pontifical.
1327
Grâce au Cardinal de Mostuejouls,
originaire de la région,
le vin de la vallée du
Tarn est apprécié
à la cour pontificale d’Avignon,
dès l’an 1327.
De
cette époque date l’habitude
locale de dénommer «
gamet du Pape » les vins
issus de vieilles plantations
de cépage gamay N.
Au
XVème siècle
1460
Les vicomtes du Béarn s'installent
à Pau en 1460. C'est le
début de l'âge d'or
du vignoble.
Au
XVIème siècle
1538
En 1538, le Jurançon entre
dans l’histoire royale alors
qu’Henri d’Albert
– Henri II de Navarre –
achète une parcelle de
vigne à Jurançon.
c'est en 1538 que le cru de Jurançon
et le terme de petit Manseng apparaissent
avec Henri d'Albret.
1553
12 Décembre 1553, Henri
II frotte d'une gousse d'ail les
lèvres d'un nouveau né,
le futur Henri IV et les humecte
d'un JURANÇON désormais
voué à la célébrité.
Cette cérémonie
du baptême au Jurançon
et à la gousse d'ail est
fidèlement maintenue dans
les familles béarnaises.
Au
XVIIème siècle
1619
Il fit dans le Sud-ouest «
de si terribles chaleurs aux mois
de juillet, août et septembre
1619 que l'on ne pouvait demeurer
ni dedans ni dehors et que les
vignes et raisins se séchèrent.
Il n'a pas plu depuis la Saint-Marceau
jusqu'à la fin de septembre,
si ce n'est le 28 août 1619.
»
1650
Les premiers crus des vins de
Jurançon sont classés
par le Parlement de Navarre en
1650
Au
XVIIIème siècle
1780
L'établissement de la "société
patriotique des vins de Béarn"
en 1780 fut la toute première
tentative pour fédérer
les vignerons béarnais.
Malheureusement, cette noble et
ambitieuse entreprise ne fut jamais
récompensée, la
compagnie s'endetta rapidement
et fut dissoute en 1786.
Au
XIXème siècle
1860
le jurançonnais est touché
par l'oïdium (champignon
provoquant le dépérissement
du cep) en 1860 sévissant
en Béarn jusqu'en 1870
et vaincu finalement par des soufrages
répétés.
1882
Les activités agricoles
ont longtemps conduit le calendrier
français. Toujours dans
un souci de faire correspondre
le secteur agricole à celui
de l’enseignement, les vacances
d’été au XIXe
siècle s’établissent
du 5 août au 20 septembre,
afin de coller aux vendanges.
Toutefois, les cultures en fonction
des régions varient ! En
1882, Jules Ferry décide
alors que les vacances d’été
correspondront aux dates des récoltes
par région. Les préfets
ont dorénavant la charge
de fixer les vacances d’été
en tenant compte de cette variabilité
par région de la date des
récoltes.
1892
Le phylloxéra (larve attaquant
les racines des ceps) de faire
des ravages en 1892. Aucun traitement
ne s'avère réellement
efficace contre cette maladie,
la seule solution reste l'arrachage
massif des plants de vigne et
un greffage sur des plants américains.
Au
XXème siècle
1905
Décret du 1er août
1905 sur la répression
des fraudes dans la vente des
marchandises et des falsifications
des denrées alimentaires
et des produits agricoles, en
ce qui concerne les vins, les
vins mousseux et les eaux-de-vie
.
1939
En 1939, les vacances estivales
sont enfin harmonisées
sous la IIIe république.
La création des congés
payés en 1936 par le Front
Populaire, tout comme la baisse
de l'importance du secteur agricole,
permettent cette harmonisation.
Les vacances d’été
sont donc prolongées de
la maternelle au lycée,
et s’étendent désormais
du 15 juillet au 30 septembre.
Même si les activités
agricoles ne dominent plus autant
que par le passé, des enfants
issus de famille travaillant dans
le secteur peuvent bénéficier
jusqu’en 1981 d’une
dérogation : leurs vacances
scolaires peuvent être étendues
jusqu’au 30 septembre afin
d’aider leurs parents pour
les vendanges.
1951
En 1951, un arrêté
sur la commercialisation du vin
fixe la vente des vins nouveau
le le 15 décembre.
Le
13 novembre 1951, une note de
l'Administration des Contributions
Indirectes précise "
dans quelles conditions certains
vins à appellation contrôlée
peuvent être commercialisés
dès maintenant, sans attendre
le déblocage général
du 15 décembre prochain
" . Les vins visés
sont : le Beaujolais, les Côtes-du-Rhône,
la Bourgogne (vins blancs) et
Bourgogne Grand Ordinaire, le
Bourgogne Aligoté, le Mâcon
(vins blancs), le Gaillac et Gaillac
Premières Côtes (vins
blancs), le Muscadet.
1967
En 1967, un décret fixe
la commercialisation du vin nouveau
au 15 novembre, à minuit
.
1977
en 1977, année particulièrement
tardive, le vin nouveau est mis
en vente le 25 novembre, à
minuit.
1985
en 1985, un décret fixe
au troisième jeudi de novembre
la date de la mise à la
consommation des vins primeurs.